Quand une personne a un handicap ou est en mobilité réduite, on envisage de réaménager son espace intérieur en priorité. Ne pas négliger l’aménagement extérieur, qui peut être financé en partie par des aides de l’État.
Pour vivre aisément dans son logement, une personne handicapée ou à mobilité réduite fera en sorte d’élargir les portes, d’adapter sa salle de bains ou sa cuisine. Il faut également penser aux aménagements extérieurs : par exemple, les chemins, allées ou parterres doivent être aménagés avec un revêtement et une largeur permettant la circulation ; des rampes d’accès au logement doivent être installées. On peut bénéficier d’aides financières pour ces travaux.
Quelles aides ?
Pour financer les besoins liés à la perte d’autonomie, sont prévues des aides fiscales comme les crédits d’impôt ou la TVA, les aides d’Action logement (prêt de travaux de 10 000 € maximum avec un faible taux d’intérêts, sur une durée maximale de 10 ans). Pour savoir à quelles aides vous pouvez prétendre, adressez-vous à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou à votre Conseil départemental. Avec son programme « Habiter facile », l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) peut payer 50 % du montant total HT des travaux (d’un montant maximal de 10 000 €), si vous êtes dans la catégorie « ressources très modestes ». Elle prendra en charge 35 % du montant total HT des travaux (d’un montant maximal de 7 000 €), si vous êtes dans la catégorie « ressources modestes ». Consultez monprojet.anah.gouv.fr pour plus de détails.