La bonne épaisseur de béton
Pour toute surface carrossable, il faut sélectionner le revêtement qui offrira la meilleure résistance au poids et au passage du véhicule et qui sera facile d’entretien. Cet aspect est encore plus important dans le cas d’une descente en pente raide. Après avoir décaissé l’allée, il faut étaler une sous-couche empierrée et ensuite la bonne épaisseur de béton (entre 12 et 15 centimètres environ). Poser du béton ferme pour davantage de durabilité, en commençant par le bas et en remontant.
L’évacuation des eaux de pluie
Logiquement, une descente un peu raide occasionne un écoulement des eaux de pluie plus important vers le garage en contrebas. Pour éviter ce phénomène de stagnation, il faut prévoir une légère pente des deux côtés de l’allée avec des grilles d’évacuation. Au niveau de la porte du garage, installer également un avaloir (une ouverture) ou une grille pour récupérer l’eau et la rejeter dans un caniveau. Il faut également envisager un seuil à l’entrée du garage afin d’éviter toute infiltration d’eau. Le revêtement de l’allée doit être drainant au maximum. Le béton drainant, qui est davantage poreux, est une option… mais il reste cher à l’achat (entre 65 et 95 €/m2).
Un revêtement antidérapant et facile d’entretien
L’adhérence est primordiale quand il s’agit d’une descente en pente prononcée. Le béton peut être balayé, rainuré, bouchardé, matricé (à partir de 100 euros le mètre carré) pour que les pneus accrochent. Le béton désactivé (80 euros le mètre carré), avec ses gravillons et ses granulats en surface, est recommandé. Le choix de la forme et des couleurs permet également pas mal de fantaisie. On peut jeter son dévolu sur du gravier aggloméré ou goudronné, qui s’applique en une couche, mais qui nécessite un système d’évacuation des eaux (70 euros le mètre carré) ou du bitume. On évite le revêtement bicouche (une couche de graviers bitumés, sur laquelle se trouvent des gravillons) ou en pavage qui peut être glissant par temps de pluie.