Aménager sa terrasse pour les personnes à mobilité réduite favorise également l’accessibilité des personnes âgées et facilite globalement la circulation. En respectant les normes, vous n’en tirerez que des avantages ergonomiques. Faisons le point sur les normes d’accessibilité des balcons, terrasses et loggias.
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite loi pour l’accessibilité, a eu de précieuses répercussions urbanistiques. Depuis le 1er janvier 2008, toute maison individuelle faisant l’objet d’une demande de permis de construire doit ainsi permettre, au moyen d’un aménagement simple, le passage d’une personne en fauteuil roulant à sa terrasse par au moins un accès, si celle-ci est située au niveau d’une pièce de vie (Art. R111-18-6 du code de la construction et de l’habitation). La législation pour l’accessibilité des balcons, loggias et terrasses varie donc et il est recommandé de faire appel à un spécialiste de l’aménagement.
Quelles dimensions pour un accès PMR ?
La règle s’applique qu’il s’agisse d’une terrasse, d’un balcon ou d’une loggia (au rez-de-chaussée ou à l’étage, avec ascenseur), dès lors que la profondeur est supérieure à 0,60 m. Pour favoriser l’accès, la largeur minimale entre l’intérieur et l’extérieur (porte ou porte-fenêtre) doit être de 0,80 m. Si le plain-pied est évidemment l’option la plus confortable, on tolère jusqu’à 2 cm pour la hauteur du seuil de la menuiserie – avec de préférence un ressaut à bord arrondi. On peut toutefois porter à 4 cm cette hauteur si le ressaut possède un bord oblique (ou chanfrein) dont la pente est inférieure ou égale à 33 %. Lorsque la différence est comprise entre 4 et 20 cm, il faut procéder à l’aménagement d’une rampe amovible (au pourcentage réglementaire de 6 %), voire d’un élévateur.