Vous avez envie d’agrémenter votre extérieur d’un beau tapis vert ? On vous donne les clefs pour réaliser votre engazonnement.

Vous voulez agrémenter votre extérieur d’un beau gazon tout vert. La préparation, la saison idéale pour semer, les erreurs à ne pas commettre : on vous dit tout. Mais pour ne pas vous y perdre, vous pouvez toujours faire appel à un expert travaux My Living Bloom qui saura vous conseiller.

Quel type d’engazonnement ?

Envie de vert autour de votre maison ? C’est possible avec le gazon, un mélange de plusieurs graminées avec des feuilles fines, courtes et des racines traçantes. Pour limiter l’entretien, on peut opter pour du synthétique ; mais il est préférable de le réserver à des petites surfaces… pour des raisons esthétiques. Poser un beau gazon naturel autour de sa demeure requiert un peu de préparation et de connaître quelques techniques. Il faut d’abord sélectionner le type de gazon. La méthode la plus traditionnelle reste le semis qui réclame un peu de travail. Pour en profiter tout de suite, on peut envisager d’acquérir du gazon en plaques ou en rouleaux, pré-cultivé depuis plusieurs mois. Un professionnel vous aidera à choisir le gazon qui vous convient le mieux et dans toutes les étapes, de la préparation du sol à l’entretien.

La saison pour semer du gazon

Il y a deux saisons propices au semis de gazon. D’abord au printemps, lorsque les températures remontent. Le soleil apparaît et il pleut encore un peu : c’est parfait pour une bonne pousse, sans risque de voir son gazon dessécher. Avril est la période idéale. À l’automne, on choisira de préférence le mois de septembre, car celui-ci présente le même ensoleillement et la même pluviométrie. La pose d’un gazon en plaques ou rouleaux peut se faire presque toute l’année.

Une minutieuse préparation des sols

Avant tout, on élimine les mauvaises herbes avec une tondeuse ou à la main pour les petites surfaces. Avec un motoculteur, on retourne la terre sur une profondeur de 10 à 15 centimètres afin de donner de l’oxygène au sol ; ensuite, on nettoie la surface pour éliminer tous les résidus de plantes. Il vaut mieux commencer à travailler le terrain dès la mi-octobre et jusqu’à l’ensemencement, s’il est prévu au printemps. Avec un terrain soigneusement préparé, l’entretien sera moins pénible (moins de mousse et mauvaises herbes).

Nourrir le sol

Une fois le sol aéré, il faut s’inquiéter de la qualité de votre terrain. Si celui-ci est sableux, il sera difficile d’y faire pousser quoi que ce soit. Il faut donc l’enrichir avec du terreau universel ou de la tourbe. On dépose une couche de 5 à 8 cm. Puis, on étale à l’aide d’un motoculteur à lame niveleuse. À l’inverse, si le sol est compact, 3 à 5 cm de sable seront nécessaires. À répandre également avec le motoculteur. On peut également ajouter du terreau, du compost. Si le terrain est trop calcaire, il faut y mettre du terreau de feuilles et du fumier. Un motoculteur à fraise ou une motobineuse éliminera les déchets végétaux (feuilles mortes, bois…). Il est impératif de supprimer les racines.

Penser au système d’arrosage

Il est devenu courant d’installer un système d’arrosage enfoui, avec un programmateur. Celui-ci permet de réaliser des économies, car il détermine l’heure (en soirée), la durée d’arrosage ainsi que la quantité d’eau. Le gazon récemment planté doit être arrosé régulièrement et abondamment. De cette façon, les racines des graminées s’enfoncent plus profondément dans la terre et résistent mieux au manque d’eau. Dans le cas contraire, elles restent en surface et le gazon jaunit dès qu’il fait trop chaud.

Fertiliser pour réussir son engazonnement

Pour la fertilisation, on peut employer de l’engrais naturel (c’est mieux pour la planète !) ou un autre produit organo-minéral. Les deux contiennent de l’azote (qui stimule la croissance du gazon), du phosphore (pour le développement racinaire) et du potassium (pour plus de densité et de résistance à la sécheresse et aux maladies). Utiliser 150 grammes par mètre carré qu’on étale à la griffe pour une bonne pénétration dans le sol, un nivellement optimal et l’élimination des mottes. Recourez ensuite au râteau à griffes pour plus d’homogénéité du sol. On nivelle ensuite le terrain avec un rouleau pour obtenir un sol consistant, recommandé pour une meilleure pousse du gazon.

Semer les semis

Avant l’ensemencement, il faut sélectionner les semis : le ray-grass (germination rapide, tolérant l’ombre et le piétinement), les fétuques rouges (gazon fin et dense pouvant être tondu à ras et fréquemment, supportant l’ombre) ou la fétuque ovine durette (feuilles très fines, pousse lente). Une fois le choix fait, on passe un coup de râteau pour égaliser la surface, retirer les derniers cailloux et herbes sèches. Ensuite, on prépare la quantité de gazon nécessaire : on compte environ 30 grammes de semences par mètre carré. Il faut semer à la volée une première moitié dans un sens, puis la seconde moitié dans le sens perpendiculaire. Réaliser ces deux passes croisées assure une égale répartition des graines. On peut également employer un épandeur à gazon. Dernière étape : le rouleau.

Entretien

Pour garder un gazon bien vert, il faut l’arroser et l’entretenir en particulier au printemps. Pensez à enlever régulièrement les feuilles et les résidus végétaux avec un râteau. Il faudra également déchaumer : supprimer la grande couche de chaume ou de feutre (les résidus de tonte et les racines mortes) afin de permettre au gazon de respirer. Cette opération s’effectue à l’aide d’un râteau à déchaumer ou d’une déchaumeuse mécanique. Ne pas hésiter à mettre du terreau à pelouse enrichi ou du compost sur toute la surface du gazon afin de réduire l’utilisation d’engrais et les fréquences d’arrosage. Et enfin, dès la fin-avril, fertilisez afin de nourrir le gazon et favoriser le développement des racines. Là encore, un expert My Living Bloom saura vous donner les astuces pour éviter les trous et autre invasion de mousse.

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