Le talutage, quèsaco ? Cette opération se classe parmi les travaux de terrassement. Effectuée sur les terrains en pente, elle permet de conforter le sol en supprimant tout risque d’éboulement. L’aménagement de l’espace s’en trouve ainsi facilité et pleinement sécurisé.
Les travaux de talutage peuvent être indiqués pour la construction de bâtiments, la création d’une allée, l’aménagement de berges ou l’implantation d’une piscine. Les talus sont habituellement classés en fonction de leur inclinaison. On distingue différentes catégories, allant des talus supérieurs à 1 pour 1 – ce qui signifie que la hauteur sera supérieure à un mètre pour un mètre mesuré à l’horizontal – à des talus à 4 pour 1, soit une inclinaison du terrain limitée à 25 %.
Les talus à forte déclivité
Les talus supérieurs à 1 pour 1 servent avant tout à protéger un terrain ou une excavation des éboulements. Les talus à 1 pour 1, avec une pente de 100 %, ne sont pas praticables et requièrent l’implantation de filets ou de grillages de protection. Le risque d’érosion étant très élevé, il faudra également y planter des végétaux dont les racines assureront un maillage naturel qui renforcera leur stabilité. Les talus à 3 pour 2, soit une inclinaison de 65 %, ne se prêtent pas non plus à la circulation d’engins. Le risque d’éboulement est plus faible que pour les talus à 1 pour 1. Il faudra néanmoins veiller à les végétaliser rapidement pour en limiter l’érosion. Un fascinage peut également être envisagé pour protéger la base du talus. Il s’agira alors d’ériger une barrière de branches disposées à l’horizontale et maintenues par des pieux en bois plantés dans le sol.