A l’approche du solstice d’été, les journées longues et ensoleillées de juin augmentent le nombre des tâches à accomplir au potager. Mais elles sont stimulantes pour le jardinier, qui commence à récolter les fruits de son labeur. En plus, l’été arrive…
Tomates et cucurbitacées (concombre, potiron, melon, courge, courgette, pastèque…) ont profité : il faut les tuteurer. Pour les premières, on peut ôter les gourmands (mais ce n’est pas une obligation) ; pour les secondes, on pensera à les « pincer », c’est-à-dire couper la tige après la deuxième vraie feuille lorsque la plante en a formé quatre. Cela permet de stimuler les rameaux secondaires porteurs de fleurs femelles. On butte aussi les pommes de terre ayant formé des tiges de 15 à 20 cm ; idem pour les fabacées (haricots – en ramant ceux qui en ont besoin –, fèves, lupin, pois…) ainsi que le maïs.
Une forte chaleur réclamera des arrosages soutenus pour tous les végétaux en période de croissance/floraison/nouaison. Notez de scruter la météo aux abords du solstice, en redoutant tout particulièrement les précipitations le 24 juin : ne dit-on pas : « Eau de Saint-Jean ôte le vin/Et ne donne pas de pain » ?
Que semer dans son potager en juin ?
Quelques tournées de haricots sont encore possibles pour la fin de l’été. On sème encore des radis, mais aussi betterave, cardon, cornichons, navet, carottes : on prépare déjà les légumes-racines d’automne, en somme…