Chapeau de paille de rigueur, le jardinier de juillet se protège de la morsure du soleil. De l’aube au crépuscule, il va devoir s’activer pour répondre aux exigences du potager : à peine une récolte cueillie, la terre est prête à accueillir d’autres plantations… Profitons-en !
Paillez, sans relâche, le pied des cultures de votre potager pour éviter d’avoir à les arroser en vain pendant les périodes de canicule – le gazon fraîchement tondu trouvera là un parfait recyclage. N’hésitez pas à enrichir votre potager avec du purin d’ortie, et à traiter les melons contre l’oïdium ainsi que les pommes de terre contre le mildiou à la bouillie bordelaise.
À la lune descendante, étêtez les aromatiques (basilic, menthe, persil…) lorsqu’elles menacent de fleurir, au détriment du développement des feuilles ; tuteurez les tomates en ôtant au passage les feuilles mortes lorsque les parties inférieures ont produit. Côté fruitiers, taillez les arbustes (framboisiers, cassissiers, groseilliers) après récolte, placez des étais sous les branches chargées (mirabelliers, pommiers, poiriers…).
Il n’est pas trop tard au mois de juillet pour envisager l’installation d’un système de goutte-à-goutte afin d’économiser l’eau lors des arrosages. De manière générale, on les effectuera au sol pour ne pas favoriser les moisissures et en fin de journée afin d’éviter l’effet « loupe » sur la végétation, ainsi qu’une évaporation accrue.
Que semer dans son potager en juillet
La terre étant désormais bien réchauffée, on peut (après l’avoir ameublie) jusqu’au milieu du mois de juillet planter des haricots. Mais aussi poursuivre ses préparatifs pour l’automne et l’hiver : navets, carottes, potirons, chicorée, brocolis en pleine terre ; choux et salades dans une couche ou sous tunnel.