Le xeriscaping est une technique permettant de créer des jardins nécessitant peu d’apport en eau. Comment concevoir ce genre d’ensemble végétal et avec quelles espèces de plantes ? Voici quelques conseils.
La conscience écologique passe aussi par un jardinage responsable et de nouvelles pratiques plus en phase avec l’environnement et les conditions météorologiques changeantes. Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient tous les ans, nos jardins doivent s’adapter voire se transformer, notamment pour faire face à la consommation en eau. C’est pourquoi les jardins xérophiles, et leurs aménagements particuliers que l’on trouve habituellement dans des zones géographiques soumises à de fortes chaleurs une bonne partie de l’année, présentent un intérêt grandissant sous nos latitudes. Ils peuvent constituer une alternative intéressante au jardin traditionnel trop gourmand en eau.
La technique du xeriscaping
Mot composé du grec « xero » qui signifie sec et de « scape » en anglais qui veut dire paysage, le xeriscaping est un concept permettant d’élaborer un jardin ne réclamant pratiquement aucun arrosage. Les plantes y poussent quasiment sans entretien. Ce type de jardin correspond aux régions où les étés sont très longs, chauds et secs. Ces jardins doivent être établis sur un sol bien drainé. Pour commencer, il est nécessaire de trouver un espace idoine, généralement en pente : l’eau de pluie se déplace en descente, donc la verdure nécessitant plus d’hydratation sera placée dans la zone inférieure du jardin. Les plantes les plus résistantes doivent donc être placées en montée et dans des plates-bandes exposées au sud et à l’ouest, qui reçoivent plus de soleil.