Comment économiser les ressources de la planète et celles de son portefeuille lorsqu’il faut hydrater ses plantes, surtout par temps chaud ? La réponse tient en deux mots : arrosage enterré !
En plein été, il est encore malheureusement fréquent de voir de vastes cultures bénéficier d’un généreux arrosage automatique alors que brille un soleil de plomb. Un non-sens du point de vue agronomique, environnemental et économique d’autant qu’il existe une alternative : l’arrosage enterré.
Bien arroser son jardin
On gagne souvent à suivre les recommandations des anciens et leur sagesse proverbiale. Ceux-ci savaient par exemple qu’en période de chaleur, le jardin s’arrose à l’aube ou au crépuscule (sinon, le précieux et coûteux liquide s’évapore instantanément) et que l’eau se verse au plus près du sol.
En hauteur en effet, les gouttelettes peuvent faire loupe et littéralement griller les végétaux en journée ; et elles favorisent la nuit l’apparition de maladies cryptogamiques (botrytis, mildiou, etc.) en entretenant une humidité excessive. Dans tous les cas de figure, l’apport hydrique se doit d’être délicat et non par jet massif et irrégulier. À plus forte raison sur une terre argileuse, qui tend en été à durcir voire à se craqueler.