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Au jardin, la rose dans tous ses états

/27.11.2021
De beaux rosiers dans un jardin

La rose fait l’unanimité dans les jardins. Que vos rosiers soient plantés en massif, en couvre-sol, pour couvrir une clôture ou un grillage, voici quelques conseils pour les choisir.

Cultivés en pot, de façon isolée, pour habiller une pergola, ou encore associés à d’autres végétaux, les rosiers sont largement plébiscités dans les espaces végétalisés. Voici quelques recommandations pour les aménager au mieux en fonction de leur rôle dans le jardin.

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Les rosiers en massif

Pour créer un massif dense, coloré et odorant, les rosiers buissons sont la panacée. La caractéristique des rosiers buissonnants est d’avoir un port dense, ramifié, atteignant environ 1,20 mètre voire 1,80 mètre au maximum, avec différentes fleurs qui peuvent être remontantes ou non. Ils sont particulièrement adaptés pour garnir des massifs, voire créer des haies… parfois même palissés.

Il existe différents types de rosiers buissons : les « polyanthas » sont des rosiers remontants compacts, ayant peu d’épines sur les tiges, et nantis de feuilles lustrées. Les nombreuses petites fleurs, simples ou doubles, forment des bouquets au sommet de tiges assez courtes. La floraison dure de juin aux gelées, mais pas forcément de façon continue. Les rosiers buissons modernes à grandes fleurs ou « hybrides de thé » sont très ramifiés, remontants, aux tiges souvent épineuses. De juin aux gelées, de grandes fleurs parfumées, solitaires ou en bouquet apparaissent au bout des tiges longues et érigées. Les rosiers buissons anglais mesurent, quant à eux, entre 0,80 mètre et 1,50 mètre. Ils sont issus de variétés modernes. La floraison est abondante, remontante et parfumée.

Quand planter un rosier buisson ? La meilleure période pour planter un rosier à racines nues s’étend de fin octobre à fin mars, en excluant les périodes où la terre est gelée. Si la plante est en conteneur, elle peut être plantée toute l’année en évitant le plein été. L’écartement idéal entre deux rosiers buissons est de la moitié de sa hauteur, soit entre 30 centimètres et 1 mètre en moyenne. La taille se fait en février-mars.

Les rosiers en couvre-sol

Colorer les bordures, étouffer les mauvaises herbes, créer d’abondantes allées fleuries… le rosier couvre-sol sait se rendre utile dans le jardin. Comme l’indique son nom, ce rosier tapissant répand ses bouquets de roses à partir du sol. La hauteur oscille entre 60 centimètres et 1 mètre. Tous les rosiers couvre-sol ne se développent pas de la même façon ; renseignez-vous sur le développement futur de cet arbuste et sur la place dont il aura besoin. Par ailleurs, le rosier rampant est rustique donc très résistant aux maladies et demande peu d’entretien. Il est idéal pour une bordure fleurie, un parterre situé dans une zone difficilement accessible. En les plantant par trois, ces rosiers parviennent à se rejoindre au bout de 2 ou 3 ans. Ils agissent comme un paillage de fleurs et étouffent les mauvaises herbes. Endurants et de nature frugale, ils prospèrent en sol ordinaire, et même en sol maigre, sec ou calcaire. Les rosiers couvre-sol n’ont pas besoin d’une vraie taille pour fleurir abondamment. Les premières années, taillez seulement les rameaux dressés qui déséquilibrent la silhouette afin de conserver un port compact. Au bout de 5 ans, il convient de procéder à une taille de rajeunissement : taillez une branche sur trois à 30 centimètres du point de greffe. Cette opération favorise le développement de jeunes rameaux et permet de renouveler progressivement la charpente du rosier sans compromettre sa floraison.

Les rosiers couvre-mur et clôture

Qu’ils soient remontants ou non, les rosiers grimpants constituent des valeurs sûres lorsqu’il s’agit d’embellir un mur ou de donner du cachet à une clôture. Très généreux en fleurs, ils font disparaître le support sur lequel ils grimpent sous une cascade de roses.

Des rosiers à palisser : certains rosiers grimpants sont des mutations de rosiers buissons à l’instar de l’« étoile de Hollande » ou les hybrides de wichuraiana. Leurs tiges doivent être palissées à l’horizontale au fur et à mesure de leur croissance pour favoriser une floraison abondante. Les plus petits sont parfaits pour décorer des structures légères comme les pergolas, les portiques, les arches ou les pylônes qu’ils transforment rapidement en une colonne fleurie.

Des rosiers grimpants faciles à vivre : ces derniers offrent l’avantage d’être faciles à entretenir. La suppression des fleurs fanées permet de conserver un aspect impeccable et encourage les variétés remontantes à refleurir. Ils doivent toutefois être arrosés et nourris comme les autres espèces. Il faut aussi s’assurer régulièrement que les branches soient solidement fixées au support pour éviter qu’elles ne cassent sous les bourrasques ou le poids des fleurs durant la floraison. La taille s’effectue fin juillet pour les rosiers non-remontants ou à la fin de l’hiver pour les variétés remontantes.

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