Terrassement, bornage, portail…quels coûts annexes prévoir à l’installation d’une clôture dans son jardin ? A la fois matérialisation des limites d’un terrain et construction nécessitant de multiples compétences techniques, la pose d’une clôture n’a rien d’un acte anodin. D’autant qu’on en sous-évalue souvent la complexité… et le prix.
Si les raisons qui président à la décision d’ériger une clôture sont nombreuses, la principale vise à marquer une démarcation entre son terrain et celui de son voisin ou l’espace public, au moyen de palissade, végétalisation, grillages, murs, etc. Dans le cas général, la législation n’impose pas pour ce type de bâti le dépôt d’une déclaration préalable ni de demande de permis de construire ; cependant, il est recommandé de s’adresser à sa mairie avant d’engager les moindres travaux. Des règles locales peuvent en effet exister, comme le respect d’une hauteur limite, l’emploi exclusif de certains matériaux, voire l’obligation de laisser un passage s’il y a une servitude. À respecter, sous peine de devoir détruire son ouvrage. Pour éviter ce type de désagrément, faites appel à un professionnel rompu à ces démarches.
Des étapes… et des frais
Préalable au chantier, un bornage du terrain est nécessaire afin de respecter les limites précises du cadastre. Requérant les services d’un géomètre, il se facture de 600 à 1500 € selon les spécificités et la géographie de la parcelle mesurée. Le choix du matériau va ensuite conditionner le montant de la facture : le prix du mètre linéaire moyen varie considérablement entre le grillage (10 €), le bois (dès 20 €), la haie (30 €), le panneau de béton (90 €), la pierre naturelle (300 €), auxquels il faudra ajouter les frais de pose (de 1 400 à 1 750 €) n’incluant pas forcément le terrassement (entre 25 et 55 € HT par m³).
L’addition se boucle avec l’ajout du portillon ou du portail. S’il s’agit de l’entrée principale de votre résidence, son usage fréquent impose une résistance à toute épreuve. En-dehors des considérations esthétiques, la dimension pratique pèse pour beaucoup dans le choix final : entre un portail battant (dès 400 €), un coulissant (500 €) et un modèle électrique (jusqu’à 3 000 €), la différence ne réside pas que dans le confort ; le portefeuille jouera aussi les arbitres.