L’image de la terre battue mérite d’être dépoussiérée : ce type de sols présente des atouts pratiques, esthétiques mais aussi écologiques et surtout il n’est pas seulement réservé pour jouer au tennis.
Les premiers courts en terre battue ont été créés à Cannes, à la fin du XIXe siècle, alors que les matchs de tennis se disputaient encore sur un terrain gazonné. Alors que l’herbe était abîmée par le soleil, un joueur anglais a eu l’idée de concasser des vieux pots en terre cuite et d’en recouvrir les courts pour les rendre plus praticables. Aujourd’hui plus élaborés mais toujours aussi naturels, les revêtements en terre battue présentent de nombreux autres avantages.
La terre battue, un matériau écologique
La terre battue est généralement composée de pierres naturelles ou de briques pilées. Il en existe différentes sortes, mais le gorre – connu pour sa couleur rouille – reste l’une des plus populaires. On l’obtient en concassant de la roche granitique, très riche en oxyde de fer. Ces matériaux sont naturels et non toxiques, à l’inverse du béton dont la conception engendre du CO2. Désormais, de plus en plus de villes à l’instar de Montpellier ou d’Aix-en-Provence se tournent vers des entreprises spécialisées en terre naturelle pour réaliser des pistes cyclables, des cours d’école et des trottoirs plus écologiques.