Disposer d’une place de parking dans sa cour s’avère un appréciable confort. Mais avant de matérialiser les contours de son stationnement au sol, il faut s’assurer d’être « dans les clous », en respectant les règles régissant sa taille, la zone de circulation avec braquage, etc.
Un parking, même à usage privatif, ne peut s’improviser : il obéit à une stricte réglementation, édictée par la norme NF P91-120 d’avril 1996 s’appliquant aux véhicules de moins de 3,5 t et de 1,90 m de haut. Et il ne peut se matérialiser dans votre cour que si celle-ci ne dépend pas d’une copropriété. Si elle en dépend, la cour est assimilée à une partie commune et ne peut être privatisée pour un stationnement de véhicule. Et si le règlement de la copropriété ne l’interdit pas explicitement, les copropriétaires peuvent demander d’inscrire cette interdiction à une majorité représentant au moins les deux tiers des voix.
Un parking dans sa cour : taille de l’emplacement
Un stationnement doit être matérialisé au sol (de préférence avec une peinture routière résistant aux intempéries et à l’abrasion). Les dimensions qu’il convient de lui allouer dépendent du choix de sa position, et peuvent varier en fonction de la présence d’obstacles. Dans tous les cas, la hauteur minimale doit être de 2 m.
Un parking dans sa cour : en créneau (parallèle au sens de circulation)
La formule idéale pour les petites surfaces : l’emplacement doit au minimum mesurer 5 m x 2,30 m, et il faut ménager une largeur de 3,50 m pour la voie de circulation. En cas d’obstacle latéral (comme un mur), la longueur est portée à 5,30 m et la largeur à 2,50 m, si l’obstacle se situe à gauche, à 2 m s’il est à droite. Dans le cas de deux obstacles latéraux, la longueur est alors portée à 5,60 m.