Définir le parcours du ruisseau
Une fois que le terrain a été étudié, vous devez définir le parcours du cours d’eau. Il s’agit de décider du chemin qu’il va prendre, mais également sa profondeur et sa largeur. Si la profondeur et la largeur sont respectivement de 40 à 60 centimètres et de 20 à 30 centimètres, alors il ne sera pas nécessaire d’installer une pompe puissante pour faire couler le ruisseau. Le trajet ne doit pas être trop rectiligne ni trop tortueux. Lorsque vous allez calculer la pente totale du ruisseau, veillez qu’il y ait de l’eau tout au long du parcours lorsque la pompe est éteinte. C’est indispensable pour avoir un rendu naturel à tout moment.
L’étape du terrassement
Si le jardin affiche une pente naturelle, il suffit de creuser dans les dimensions voulues. En cas d’absence de dénivelé, il va falloir creuser en commençant par le point le plus bas. Des talus sont créés de chaque côté, la terre récupérée est utilisée ultérieurement pour obtenir un niveau plus élevé à la source. Il faut prévoir un petit bassin en fin de parcours qui servira à la récupération de l’eau et accueillera la pompe. Ensuite, vous pouvez réaliser le lit du ruisseau en confectionnant des paliers. Le sol doit être nivelé avant de mettre en place le feutre géotextile puis une bâche en PVC. Le tuyau qui achemine l’eau est camouflé sous cette dernière. Puis vient la personnalisation à l’aide de gravier, de pierres et de galets. Au final, reliez la pompe au tuyau et activez l’arrivée d’eau.
L’entretien du ruisseau du jardin
Lors du premier hiver, il convient de sortir la pompe du bassin et de l’immerger hors gel dans une bassine d’eau pour éviter le dessèchement des joints. Retirez les feuilles mortes et brindilles qui risquent d’obstruer le cours d’eau et de provoquer un débordement. Au printemps, nettoyez le ruisseau de la même manière. Stabilisez les enrochements et galets déchaussés par le gel. Réhaussez, si besoin, les bords de la bâche et réinstallez la pompe.