Vous souhaitez tirer le meilleur parti de votre terrain en le transformant en jardin d’agrément, potager, verger ou tout simplement en le semant de gazon ? Avant d’engager ces passionnants travaux, il convient de se renseigner sur la qualité de sa terre.
Il n’y a pas de « bonne » ni de « mauvaise » terre, mais des sols de nature et de composition différentes résultant de facteurs géologiques, géographiques, climatiques et environnementaux – le même ensemble d’éléments façonne l’originalité d’un terroir viticole. Établir le profil de votre terrain vous aidera à choisir les plantes plus adaptées à votre substrat. Rassurez-vous, il sera toujours possible de lui donner un coup de pouce !
Comment évaluer la qualité de la terre ?
Première étape : l’observation. Votre sol produit-il une végétation abondante (signe d’une bonne irrigation naturelle) ; est-il majoritairement argileux (meuble), limoneux (fin), sableux (grossier et lourd), ou caillouteux ? Est-il « vivant », c’est-à-dire riche en humus et habité de micro-organismes, d’insectes, de lombrics nécessaires à son aération ? Sa couche de surface est-elle épaisse et, si oui, de combien de centimètres ? Pour cela, effectuez quelques carottages de 20 à 30 cm pour examiner la texture, l’homogénéité, la population. Une discussion avec vos voisins peut vous faire gagner du temps.