Vous y êtes attaché à ce pommier que vous avez vu s’épanouir au fil des saisons… Mais quel dommage de l’avoir planté à cet endroit ! À la réflexion, cet emplacement serait idéal pour accueillir la piscine dont vous rêvez depuis si longtemps. Heureusement, il existe une solution vous permettant de concilier les deux : la transplantation de votre arbre.
La disposition d’un jardin peut être amenée à changer avec les années : ajout d’une extension ou d’une dépendance, création d’une terrasse, redéfinition des allées et espaces verts… Dans ces circonstances, un arbre placé au mauvais endroit peut venir contrarier vos plans. Sans oublier qu’il peut représenter une menace en cas de tempête s’il est situé trop près de votre habitation. Alors, pour éviter d’avoir à abattre votre bel arbre, pourquoi ne pas essayer de le déplacer ? Vous pourrez ainsi continuer à profiter de son ombrage en toute quiétude.
Les conditions à réunir pour une transplantation optimale
La transplantation d’un arbre doit être pensée en amont pour en minimiser les risques. La réussite de l’opération dépend de plusieurs facteurs. Un arbre en bonne santé a plus de chance de reprendre qu’un spécimen déjà fragilisé. De même qu’un arbre cultivé en pépinière, ayant déjà subi plusieurs transplantations, résistera davantage que s’il est issu d’un semis. Le choix de la période importe également. Il est préférable d’entreprendre ce travail à la fin de l’automne ou l’hiver (de novembre à mars), lorsque la sève est au repos, hors épisode de gel évidemment. Enfin, sachez que plus un arbre est âgé ou grand, plus ses racines sont étendues, rendant d’autant plus délicate sa survie après le déplacement.