Certains propriétaires ont la chance d’avoir un accès à un cours d’eau, un étang voire une rivière. Un ponton peut être utile pour amarrer une barque ou un bateau afin d’en profiter sereinement et en sécurité. Mais quelle est la réglementation pour construire un ponton en bois, sur pilotis, flottant, ou encore une plateforme pour la pêche dans son jardin ? Quelles sont les autorisations pour fabriquer un ponton dans son jardin ou sur une rivière ?
Quand on habite au bord de l’eau, on a évidemment envie d’y accéder en toute tranquillité. On peut profiter du cadre notamment pour pêcher. Et pour rendre cet accès facile, il convient parfois d’y amarrer une embarcation ou un bateau. Pour en jouir en toute sécurité, construire et aménager un ponton est une solution. Cependant, la construction d’un ponton en bois ou flottant est entourée de règles strictes.
La construction d’un ponton doit faire l’objet d’une autorisation
Avant de se lancer dans l’édification d’un ponton, il faut s’adresser aux services de l’État et demander une autorisation d’occupation temporaire (AOT) conformément au Code général de la propriété des personnes publiques. En effet, tout aménagement sur le domaine public fluvial requiert un accord au préalable. L’autorisation concerne l’installation d’une canalisation de pompage ou de rejet dans la berge, l’amarrage d’un bateau ou d’une barque, mais aussi la mise en place d’un ponton de pêche. Construire sans avoir prévenu les autorités compétentes fera l’objet d’une contravention ou d’une démolition. Adressez-vous à la direction départementale des Territoires.
Si dresser un ponton modifie le profil de la berge, il faudra décrocher une autorisation préalable au titre du Code de l’environnement, car ces changements sont régis par la « loi sur l’eau ».