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Nos conseils pour la taille de vos différents arbres

/04.10.2021
Un jardinier taille des arbres à l'aide d'un sécateur

Rien n’est plus satisfaisant qu’un jardin agrémenté d’arbres ornementaux ou fruitiers : aux plaisirs de l’œil, s’ajoute le bonheur de profiter de leur fraîcheur lorsque le soleil tape et de savourer leur production au fil de l’année. Encore faut-il les tailler à bon escient ! Cerisier, cyprès, troène, pommier, laurier-rose… chacun requiert attention et soins précis.

Tout jardin – même modeste – peut accueillir des arbres et arbustes qui compléteront un potager, un parterre de fleurs, embelliront une terrasse ou protégeront votre intimité en marquant une limite verdoyante. L’une des contreparties réclamées par ces fiers compagnons végétaux, c’est leur taille, indispensable pour leur permettre de conserver un port harmonieux et toute leur vigueur. Davantage qu’une opération esthétique stricto sensu, l’opération contribue à leur santé. Mais attention, chaque variété présente des spécificités, à bien respecter !

Règles générales pour la taille des arbres

Une taille correspondant à une blessure pour l’arbre, il faut s’assurer qu’elle ne constituera pas la porte d’entrée d’une maladie. En conséquence, on procédera dans des conditions où la cicatrisation sera optimale (et en appliquant un mastic sur les blessures) : quand la météo est favorable (hors gel, pluie, canicule…) et lorsque l’arbre n’est pas sollicité par ses activités métaboliques essentielles (pas avant le débourrement, ni la floraison ni la fructification : au début de l’hiver par exemple). Désinfectez votre matériel pour éviter la propagation des maladies à virus et des moisissures ; employez des outils idoines (pas de sécateur pour une grosse branche ni de tronçonneuse pour une haie !) et assurez en permanence votre sécurité. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un élagueur.

Comment tailler les jeunes arbres ?

Dans ses premières années (sa première décennie), un arbre nécessite d’être structuré et sa silhouette dessinée. Une taille de formation supprimant les branches basses l’aide à faire remonter sa couronne ou l’encourage à épouser une forme particulière. Par exemple, pour des pommiers, poiriers, pêchers ou autres fruitiers, le palissage permet le développement en espalier contre un mur.

Comment tailler les arbres fruitiers ?

Tailler et élaguer permet à la fois à l’arbre d’épargner ses ressources et les diriger dans la fructification, ainsi qu’au récoltant de faciliter la cueillette. Chaque variété possède ses exigences. Le cerisier réclame des rameaux au soleil ; il faut donc être impitoyable avec le bois mort et les branches desséchées ou entravant l’exposition. Inconvénient : sa très grande sensibilité – comme tous les prunus – implique une désinfection minutieuse et des soins pour sa cicatrisation. Le prunier, l’abricotier, le pêcher exigent également une ramure éclaircie et équilibrée et qu’on supprime les organes végétatifs improductifs comme les gourmands, les rameaux à bois (après le deuxième bourgeon foliaire) et éventuellement les boutons floraux du bouquet de mai. Pour les fruitiers à pépins (pommier, poirier…), on éclaircit en soulageant les branches charpentières des brindilles et en rajeunissant les coursonnes à trois ou quatre yeux.

Comment tailler les haies ?

Deux grandes options s’offrent à vous. D’un côté, la haie « formelle », présentant des lignes et perspectives parallélépipédiques, qui doit donc être taillée une à deux fois par an. En général adaptée pour les haies mono-espèces (troène, buis, if voire thuya), elle permet aussi les fantaisies décoratives ou architecturales (en boule, par exemple). De l’autre, les haies bocagères ou composées d’arbustes et de petits arbres d’essences variées à feuillages persistants, caducs ou à floraisons décalées dans le temps afin d’offrir des physionomies changeantes au fil de l’année (laurier-rose, prunus, forsythia, tamaris, hibiscus, camélia etc.). On préfère conserver une apparence moins « domestiquée » et naturelle : la taille se rapproche alors de celle des arbres indépendants, sans recherche de régularité. La période idéale dépendra des variétés considérées, mais toujours après la floraison et/ou la fructification des baies.

Quid d’une interdiction saisonnière pour les haies ?

Même si rien dans la loi n’interdit aux particuliers de tailler leurs haies entre avril et juillet (seuls les agriculteurs sont concernés), le bon sens et la conscience environnementale doivent ici prévaloir. Car au moins deux raisons concomitantes exigent de les laisser prospérer tranquillement à cette période. D’abord, c’est une pleine période de montée de sève, les végétaux étant en phase de croissance après la stase hivernale. Toute coupe constitue alors pour la plante une agression mobilisant davantage d’énergie dans une période où elle se trouve déjà fortement sollicitée, notamment pour le débourrement. Ensuite, le printemps est le moment où la faune sauvage (oiseaux, hérissons, etc.) profite des abris naturels offerts par les arbustes pour se reproduire et nicher. Priver ces bêtes de tels refuges – ou les déranger – peut compromettre la survie d’espèces déjà lourdement menacées. On recommande donc de considérer les tailles comme des parenthèses autour de cette période et de les effectuer à la mi-mars puis fin septembre.

Quid des arbres morts ?

Il arrive hélas qu’un arbre réclame une taille radicale, voire définitive ! Lorsqu’il porte des branches malades, qu’il a été foudroyé ou qu’il est déjà mort, car il peut constituer un péril pour son entourage (danger d’effondrement inopiné sur les biens et les personnes). Dans ce cas, il s’avère préférable pour des raisons de sécurité et d’expertise de faire appel à un professionnel, à même de procéder à l’abattage de l’arbre concerné, mais aussi à l’ébranchage qui suit. En effet, un élagueur saura repérer les zones où intervenir pour découper, sans risquer de contrecoup par « effet ressort », les grosses branches exerçant des tensions permanentes sur le tronc.

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