Votre terrain n’offre pas une horizontalité parfaite ni continue, voire accuse une pente marquée ? Que cela ne vous dissuade pas d’aménager un jardin ! En terrasses, par paliers, en étages, en restanques… Il y a de quoi se créer un coin de verdure paradisiaque.
Quelles que soient les conditions environnementales, l’humanité a su de tout temps cultiver de la végétation pour son agrément ou sa nécessité. Y compris sur des terrains surélevés comme les jardins suspendus de Babylone, en Irak. Posséder une parcelle pentue ne doit pas vous priver des joies d’un jardin ; cela peut requérir en revanche un peu de gros œuvre pour parvenir à transformer un talus en Merveille du monde contemporaine ! N’hésitez donc pas à prendre contact avec notre coach et nos experts travaux My Living Bloom pour cet aménagement.
Un jardin en terrasses : planifier
La topographie et le pourcentage de la pente conditionnent la physionomie de votre futur jardin : il faut ainsi calculer le nombre d’étages nécessaires disposant d’au moins 1,50 m de largeur pour circuler de haut en bas. Les « marches » n’ont pas vocation à avoir la même dimension (plus on descend, plus elles s’agrandissent), et vous pouvez leur faire épouser les contours du flanc de colline pour davantage d’harmonie. C’est à ce moment qu’il faut envisager les raccordements en eau, en électricité, la position de l’escalier, du coin détente et le choix des matériaux de parement – les pierres bordant les étages.
Un jardin en terrasses : excaver
C’est la phase délicate nécessitant l’appoint d’engins de chantier si la surface et/ou la déclivité s’avère(nt) importante(s). Du haut du terrain, on creuse la première terrasse que l’on conforte par un muret de soutènement – l’opération sera recommencée autant de fois que nécessaire jusqu’en bas, en suivant le plan préétabli. La terre excavée est précieusement conservée…
Un jardin en terrasses : combler
…pour être déposée dans les étages en contrebas. Rien ne se perd dans un espace vert ! Cela dit, afin de garantir la réussite de vos cultures, il convient d’enrichir cette terre de surface soit en la recouvrant de terreau, soit en la mélangeant avec du compost mûr : de la nature du sol comme du climat et de l’exposition dépendront vos futures plantations. La terre aplanie, les raccordements effectués, les pierres du mur et l’escalier posés… le jardinier peut entrer en action.
Un jardin en terrasses : planter
Ce système en terrasses successives présente de nombreux avantages : il offre une plus grande surface à l’eau et permet son écoulement progressif du haut vers le bas par ruissellement maîtrisé, alors qu’un coteau peut être raviné (voire lessivé) par les eaux pluviales – et sujet à terme aux glissements de terrain selon la nature du sol. Autre bénéfice de cette structure étagée : elle « casse » l’exposition directe au soleil en créant des zones abritées. Vous pouvez ainsi diversifier vos cultures, préserver de la fraîcheur pour un potager ou des parterres de fleurs, plus fragiles. L’effet sera accentué si vos restanques sont plantées d’arbres fruitiers (aussi beaux qu’utiles) dont les racines, plus profondes que celles de la majorité des conifères, contribuent à fixer le sol.