Qu’il s’agisse de desservir les étages d’une maison ou de relier les niveaux d’un jardin, un escalier extérieur en bois présente d’incontournables atouts esthétiques et qualitatifs. Reste à sélectionner les matériaux et les supports : plutôt rondins, planches ou traverses ?
Chaleureux, authentique, renouvelable… se parant de mille vertus qu’on ne cesse de redécouvrir, le bois se fait l’allié obligé des constructions extérieures, notamment des escaliers. Du fait des contraintes auxquelles ils sont exposés, on prendra soin de privilégier des essences résistantes aux UV ainsi qu’aux agressions climatiques, de préférence imputrescibles, mais aussi à la dureté suffisante pour répondre aux sollicitations de passages répétés (chêne, bois exotique). Les matériaux retenus pour la construction dépendent ensuite de deux critères plus ou moins liés : la position de l’escalier (le long d’une façade ou dans un jardin) et les préférences esthétiques – s’il y a recherche (ou respect imposé) d’un accord architectural avec le reste du bâti.
Escalier extérieur en bois de façade
Il laisse le moins de « liberté » dans la mesure où il doit permettre d’accéder à une habitation : en général, on opte pour la stabilité de planches fixées sur des limons (crémaillères le plus souvent préfabriquées de hauteur variable que l’on trouve en kit), avec ou sans contremarche, en ajoutant un garde-corps et une rampe pour plus de sécurité. Au choix, rambarde et paliers en fonction de la hauteur et de la configuration des lieux.