Qui n’a jamais rêvé de fruits et de légumes à portée de main ? Bon pour le porte-monnaie et la santé, ô combien épanouissant, l’entretien d’un potager demande cependant un minimum d’efforts. Voici donc notre liste d’accessoires et d’équipements importants pour l’arrosage ou l’irrigation de son potager.
La plus exigeante des terres peut se montrer généreuse. À condition d’organiser ses cultures et de leur dispenser une irrigation idoine, notamment aux périodes critiques de floraison et de nouaison. Or, il s’agit bien souvent des temps chauds où nombre de zones se trouvent frappées de restriction voire d’interdiction d’arrosage. Pour s’assurer de disposer de cette cruciale ressource à tout moment et ne pas alourdir sa facture d’eau, mieux vaut anticiper en choisissant l’auxiliaire adapté.
Les récupérateurs d’eaux
D’une contenance pouvant aller de 100 l à 10.000 l (de 60 à 1 900 € environ), ces cuves en polyéthylène de formes et couleurs variées se placent au pied d’une gouttière, contre un mur afin de recueillir les eaux pluviales – voire de collecter certaines eaux grises domestiques – et sont dotées d’un robinet ou d’un raccord pour l’arrosage. Les capacités supérieures à 1000 l étant enterrées, un travail de terrassement est à considérer. Jusqu’à 500 l, un récupérateur extérieur doit être perçu comme une source d’appoint. Sauf si votre surface cultivée est modeste.
La citerne souple
Comme son nom l’indique, elle n’a pas la rigidité des cuves précitées mais n’en a pas moins de contenance : de 300 l à 50.000 l. En forme de gros matelas gonflable, cette citerne raccordée à la récupération pluviale présente l’avantage d’être escamotable lorsque le potager est au repos.
L’arrosage automatique
Pour délivrer la juste dose à l’heure appropriée, l’arrosage automatique est la solution la plus pratique car il suffit de raccorder un programmateur avec réducteur de pression au robinet et de remplacer le tuyau d’arrosage classique par un modèle poreux, après l’avoir fait sinuer parmi vos plantations. Basique !
À noter. Comme pour l’énergie, la meilleure économie d’eau… c’est la dépense que l’on ne fait pas. En paillant sa terre, on évite la principale déperdition (l’évaporation) en assurant une isolation humide de la couche supérieure du sol. Un double effet gagnant.