Qu’il soit étendu ou d’une surface réduite, tout jardin produit à l’année de volumineux déchets qu’on doit éliminer dans les règles de l’art. Et le meilleur auxiliaire en l’espèce n’est autre que le broyeur de végétaux.
Élaguer des arbustes et arbres, tailler des haies ; tondre la pelouse, ramasser les feuilles mortes, arracher des adventices… le jardinier sait combien de matières végétales il doit couper, sectionner ou simplement ôter de ses plantations pour éviter que son cher terrain ne se transforme en friche infranchissable. Il note également que la pratique ancestrale consistant à faire brûler ses déchets est interdite (en raison des risques d’incendie, mais aussi des émissions de particules fines polluantes, consécutives à la combustion). Pour s’abstenir d’avoir à effectuer de nombreux allers-retours en déchèterie – eux-mêmes causant des dégagements de gaz nocifs -, la stratégie consiste à s’équiper d’un broyeur de végétaux.
De l’or vert pour le jardin
Maniable, compact (moins d’un mètre de hauteur), rentable et accessible (les premiers modèles se négocient autour de 150 €), un broyeur a pour principale fonction – comme son nom l’indique – de déchiqueter rapidement au moyen de lames ou de turbines, herbes, feuilles et branchages en résidus de 3 à 4 cm. L’avantage ? Une réduction drastique du volume de déchets verts (jusqu’à 80 % !), les plus puissants n’étant pas rebutés par les fragments épais ou très ligneux. La plupart des appareils sont équipés d’un sac ou bac de collecte de 40 à 50 l où les éléments broyés sont homogénéisés. C’est un autre atout du broyage : disposer d’une matière première idéale pour le compostage ou le paillage (technique du mulch) à l’approche de la saison froide.