Votre jardin et/ou votre piscine sont des havres de tranquillité dont tout le monde loue les qualités ? Louez-les à votre tour à des particuliers en quête d’un peu de verdure ou de fraîcheur ! C’est un moyen de faire fructifier son patrimoine.
Depuis que les citadins ont été confrontés aux détestables expériences de la canicule ou du confinement, ils n’ont qu’une envie : redécouvrir les avantages de la campagne, de l’air pur – ne serait-ce que quelques heures. Satisfaire un irrépressible désir de mise au vert pour se détendre ou se retrouver, mais sans avoir à effectuer l’entretien du paysage : l’équation semble avantageuse. Voilà pourquoi les services de location de jardin, de piscine, et même de potager ont autant de succès.
Louer son jardin ou sa piscine : pourquoi passer par un intermédiaire ?
Si l’on peut encore (après déclaration à la mairie) louer « à l’ancienne » des emplacements à des campeurs ou des caravanes dans la limite de six emplacements et 90 jours par an, il y a plus simple aujourd’hui : l’intermédiaire en ligne. Les plateformes de mise en relation centralisent les annonces, permettent de comparer les offres disponibles sur le marché et surtout font office de tiers de confiance pour la transaction en établissant un contrat couvert par une assurance entre les deux parties : le propriétaire (vous) et le locataire.
Valoriser son jardin ou sa piscine
Le tarif pour un jardin standard est d’environ 4 € par personne et par heure – la journée à la campagne pour 6 amis revient à 180 €. Mais si votre bien présente des atouts « différenciants » – une vaste superficie, de l’ombre, des commodités (accès aux toilettes, barbecue, jeux, terrain de tennis, hamac, etc.), la présence d’une piscine, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, mais aussi une situation exceptionnelle, etc. – et en l’absence de concurrence, vous pourrez prétendre à des modulations et porter le tarif jusqu’à 10 €/p/h, voire davantage. La garden-party de 25 convives dans un lieu d’exception peut ainsi se facturer 2 500 € la journée.
Louer son jardin ou sa piscine : combien ça rapporte ?
Le tarif affiché n’est pas un bénéfice net ! Il faut non seulement rémunérer l’intermédiaire (la part est variable selon la plate-forme considérée et les services proposés), mais aussi songer à la fiscalité : à l’instar d’une location saisonnière, puisque cette prestation est génératrice d’un bénéfice, elle doit être déclarée au fisc. Si ce gain annexe permet de contribuer significativement à l’entretien de la piscine, à alléger parfois la note foncière, à payer la taxe d’aménagement (notamment pour les garages ou les abris de jardin de plus de 5 m2, d’environ 800 €/m2), il ne faut pas l’envisager comme une activité à plein temps ou une contrainte vous privant de la libre jouissance de ce cher jardin qui, avant tout, est le vôtre.