Quelle que soit la saison, le paillage est l’indispensable allié de votre sol, donc de vos plantes. Facile à mettre en œuvre, cette technique possède de multiples vertus.
Imaginez que votre sol puisse… parler ! Il vous demanderait, en hiver, une petite laine pour protéger les plantes sensibles du froid ; au printemps, une couverture afin de tenir à distance les ravageurs des jeunes pousses et empêcher les mauvaises herbes de croître ; et en été, un chapeau pour limiter sa transpiration ! Tout ceci – et bien davantage -, vous l’obtenez au moyen d’un paillage.
Avec quoi pailler ?
Outre la paille ou les feuilles mortes, on utilise volontiers des frondes aisément récupérables en forêt qui maintiennent une bonne aération. Des herbes tondues, des copeaux de bois, des résidus ligneux concassés de fruits à coque sont aussi possibles : plus le paillage est « résistant », plus longue sera sa durée de vie. Veillez à éviter une pose compacte. On déconseillera toutefois l’usage du pin et autres conifères ou arbres persistants qui risquent d’acidifier le sol. Pour un autre effet, on peut pailler avec des débris minéraux de type volcanique (pouzzolane) ou schisteux (éclats d’ardoise). Rappelant les jardins asiatiques par sa sobre uniformité, ce rendu a ses adeptes ; notez toutefois que cette esthétique – parfois un peu froide – présente l’inconvénient de ne pas enrichir le sol.