Matérialisant la limite entre votre terrain et celui de votre voisin, facultative aux yeux de la loi, une séparation a surtout pour but de préserver votre intimité et la sienne. Autant la rendre agréable et/ou pratique… en respectant le cadastre et les textes en vigueur. Voici quelques conseils pour se protéger du vis à vis tout en embellissant votre jardin.
Monter une séparation ne s’improvise pas ! Même en l’absence de conflit entre les deux parties, sa construction demande la plus extrême circonspection : à défaut, vous encourez le risque de devoir tout détruire.
Règlementation pour une séparation avec son voisin
Avant tout, vérifiez les règles locales d’urbanisme : des autorisations spécifiques peuvent en effet être exigées. Sinon, pour une commune de moins de 50.000 habitants, votre clôture (chaperon inclus) devra respecter une hauteur minimum de 2,60 m. Au-delà de 50.000 habitants, cette hauteur minimale est portée à 3,20 m, mesurés à partir du terrain le plus bas – cela, à condition que la clôture ne cause pas un trouble de jouissance (privation de lumière, d’accès…), ni un péril quelconque (comme être hérissée de barbelés susceptibles de blesser des enfants). Une fois que vous aurez informé par courtoisie votre voisin de votre projet et fait vérifier votre bornage par un géomètre, vous pourrez bâtir sur la limite de votre terrain exclusivement, sans mordre sur la « frontière » séparative. La mutualisation de la séparation et des frais afférents est possible, mais implique d’établir une convention notariée de mitoyenneté.