Jardiner n’est pas forcément être maître de ses choix : des règles esthétiques, logiques mais aussi légales président à la répartition des plantations d’ornement. À bien connaître avant de retourner la terre…
Ascèse nipponne, sobriété britannique, exubérance à la française… il y a autant de traditions horticoles que de manières de les honorer quand on aime les plantes ! Mais le bon jardinier sait aussi que toutes les extravagances ne sont pas autorisées : cultiver, c’est composer avec le vivant, ses besoins et son évolution. Il faut en tenir compte dès la conception de ses espaces verts – de préférence sur un plan, pour mieux visualiser son chantier et ce que l’on en espère.
Sur un terrain : arbres et arbustes
C’est la loi qu’il faut suivre en premier. Dans le cas général (c’est-à-dire en l’absence de règle locale plus restrictive), respectez une distance minimale par rapport aux terrains voisins, variant selon la hauteur de votre plantation : 50 cm si elle fait moins de 2 m, 2 m quand elle les dépasse. Par ailleurs, le réseau racinaire de certaines essences pouvant être très développé, placez votre arbre (ou arbuste) plus volontiers en retrait des murs, fondations, conduits souterrains, etc. À distance sur le terrain, il créera enfin une zone ombragée bénéfique pour vous… ou d’autres plantes.