Rouge, bleue ou blanche
Ce plan distingue les zones inondables en trois couleurs : rouge, où le risque est très élevé (aucune chance d’obtenir un permis de construire), la zone bleue au risque moyen (le permis de construire sera accordé sous conditions) et la blanche, sans risque avec permis de construire soumis aux règles du PLU. L’entreprise qui effectuera les travaux devra respecter les conditions inscrites au PPR, du PLU ou du Plan d’occupation des sols.
Exigences de constructions
Si vous voulez construire un abri de jardin en zone inondable (autorisé en zone bleue), il est important de réaliser un surélèvement des planchers par rapport au terrain naturel. D’autre part, si cette installation sert d’espace de vie, la position des ouvertures (fenêtre, porte) doit permettre une évacuation rapide. Privilégiez les matériaux de qualité pour les fondations, les cloisons ainsi que le vide sanitaire afin de permettre une résistance à l’eau en cas d’inondation et un asséchement rapide. Pour limiter les risques, outre le vide sanitaire, on peut opter pour une construction sur pilotis ou sur un tertre.
Terrasse, jardins, piscine : quelles solutions ?
Votre terrasse sera construite en restanque (en palier) et le jardin sera parsemé de drains ou de rigoles pour permettre l’évacuation des eaux et de plantes adaptées aux zones humides. Si vous obtenez l’autorisation (peu probable) de construire une piscine sur votre terrain, sachez que c’est un projet risqué. Votre piscine enterrée pourrait éventuellement se déformer ou se fissurer sous le poids de la pression de l’eau dans le sol. Une inondation pourrait aussi remettre en cause l’étanchéité de votre bassin et sa durée de vie. Optez pour une piscine hors-sol qui ne nécessite pas d’autorisation (une déclaration à la mairie si elle fait plus de 20 m²).