Qu’il s’agisse d’habiller une extension ou une surélévation, le bardage fait de plus en plus d’adeptes. Le bois, avec son aspect chaleureux et la diversité de ses coloris, s’adapte à la plupart de nos constructions contemporaines ou de nos projets de rénovation.
Très répandue dans les pays anglo-saxons et en Scandinavie, la technique du bardage en bois tend à se développer en France. Principalement utilisée comme revêtement de façade lors de travaux d’agrandissement, elle apporte une touche naturelle aux murs de nos maisons. Reste à trouver l’essence de bois qui conviendra le mieux à votre projet.
Bardage : un bois durable
Exposé en permanence aux intempéries, le bois utilisé pour le bardage, comme le bois pour les terrasses, doit avoir pour qualité première la robustesse. Celle-ci est déterminée par le degré de résistance du bois à l’humidité, en fonction d’un classement normatif comprenant cinq catégories. Le bois de bardage doit appartenir au minimum à la classe 3, ce qui correspond à un bois pouvant être fréquemment en contact avec un taux d’humidité supérieur à 20 %. On parle alors de bois « durable ». Certaines essences le sont naturellement, tandis que d’autres peuvent faire l’objet d’un traitement en amont – par autoclave ou thermo-chauffage – pour atteindre le degré de durabilité requis.