Remblayer pour préparer l’aménagement d’un jardin paysager
Le remblaiement est une opération qui peut s’avérer indispensable avant de préparer ou d’aménager un jardin. Les travaux accomplis doivent tenir compte du projet. L’espace végétalisable pourra être doté de massifs, de haies, d’une allée, d’une terrasse, d’une pelouse, d’une serre, d’une piscine ou encore d’un bassin. Il convient de prendre en considération les différents éléments qui vont agrémenter l’espace. Dans ce cas, un remblaiement peut être envisagé. Apporter de la terre pour combler une cavité, un trou soit pour élever une partie du terrain ou encore le niveler afin de s’assurer de la planéité et de sa régularité. Cela est nécessaire si vous souhaitez, par exemple, avoir une belle pelouse aussi régulière que dense, ou si vous désirez confectionner des massifs, des bandes fleuries ou encore des travaux de maçonnerie paysagère (bordures, terrasses). Selon le plan d’aménagement de votre espace vert, vous pourrez surélever certaines zones pour mettre en valeur des espèces végétales. Le terrain doit être très stable et il faut également prévoir une certaine pente (d’au minimum 5 %) pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie. En fonction des caractéristiques du sol, la mise en place de drains, de regards ou encore d’un film géotextile peut s’avérer nécessaire.
Confier le remblaiement de son jardin à un professionnel
Le remblaiement est un travail de terrassement. Lorsqu’il s’agit d’un parc de grande envergure qui réclame un terrassement complexe (terrain difficile d’accès, en pente, plantation dense…), il est souvent préférable de faire appel aux services d’un terrassier. D’autant plus que ces ouvrages peuvent impliquer de conduire et de manipuler de gros engins de chantier. Pour ceux qui s’y connaissent bien, il est possible de louer les équipements. Pour autant, rien ne vaut le savoir-faire et l’expérience de spécialistes. Les plus exigeants recourront aux services d’un paysagiste en sachant que certains prestataires peuvent prendre en charge à la fois le terrassement, l’aménagement et l’entretien du jardin. L’avis d’un expert est souvent primordial pour choisir la bonne terre de remblai en fonction du type de sol de son espace vert.
Comment choisir les bons matériaux pour remblayer un jardin ?
Il est à noter que la sélection d’un sable de remblai, de terre ou de tout autre matériau ne s’effectue pas en fonction de la préférence de chacun. Lors du remblaiement, une étude des sols aidera à trier les matériaux à utiliser. Le choix va dépendre du taux d’humidité du terrain, de la granularité, de la nature du sol et du projet des aménagements envisagés. Les travaux de terrassement ne doivent jamais mettre en cause la stabilité du terrain. Les matériaux de remblaiement seront donc sélectionnés en fonction de leur dimension, de leur sensibilité à l’eau, mais également de leurs caractéristiques physiques.
Semer une pelouse sur une terre de remblai
Il faut en premier lieu fraiser à l’aide d’un motoculteur pour affiner la terre. Il est inutile de travailler le sol en profondeur, 10 à 15 centimètres suffisent. Prenez soin de retirer les pierres et les cailloux. Ensuite, il convient de crocheter la surface du terrain pour extirper les racines de chiendent et de liseron. Prenez une griffe au lieu d’un râteau pour égaliser le sol. Après avoir tassé la terre avec un rouleau, vous pouvez semer régulièrement sur l’espace prévu. Comptez 3 kilos de graines pour 100 mètres carrés. Griffez pour les enterrer et roulez une dernière fois. Enfin, un apport de 10 à 20 millimètres d’eau par mètre carré est requis.
Mise en place d’un potager sur une terre de remblai
La terre de remblai mise en tas s’appauvrit et s’asphyxie rapidement. Si une grande partie de la microfaune a disparu, les graines des herbes adventices sont restées. Laissez-les donc repousser et fauchez-les avant leur montée à graines. Apportez ensuite un amendement humique sous forme de fumier bien décomposé. Enfouissez cet apport en passant superficiellement le motoculteur qui détruira les racines des mauvaises herbes et enfouira à faible profondeur le fumier. Attendez une repousse de l’herbe et renouvelez cette opération sans ajout de fumier. Sur ce remblai maintenant travaillé, le moment est venu de semer au mois d’août un engrais vert composé d’une légumineuse comme le trèfle rouge.