Dès que le soleil pointe le bout de ses rayons, impossible de résister : vous avez envie de passer votre vie à l’extérieur ! Autant en profiter sur une terrasse optimisée pour durer…Carrelage glissant, pierre poreuse qui absorbe les tâches…quels conseils prendre en compte pour bien choisir le revêtement de sa terrasse ?
Les aficionados des siestes méridiennes à l’ombre ou des déjeuners en plein air, mais aussi les contemplatifs aimant s’installer sous une avancée de toit pendant une averse afin d’humer les odeurs de jardin savent à quel point une terrasse est précieuse ! Le choix du revêtement de sa terrasse l’est davantage. Car il faut combiner plusieurs critères essentiels…
Objectif durabilité
Rien de plus pénible qu’un revêtement se dégradant avec le temps. Chaleureux au contact, agréable à la pose, le bois naturel pâlit sous les assauts des UV et des intempéries. À moins de le choisir imputrescible (comme du teck ou du bois IPÉ, onéreux), il vous faudra lui prodiguer un entretien antifongicide/vernis régulier, donc contraignant. Et veiller à ce qu’aucune entaille ne se transforme en écharde. Quant aux matériaux composites (par exemple une terrasse en bois), plastiques ou synthétiques, ils sont aussi susceptibles d’être sensibles à l’usure mécanique et/ou l’action des UV, affectant à terme leur apparence.
Objectif sécurité
Valeur sûre en termes de pérennité, un sol d’essence minérale (béton, pierre naturelle ou reconstituée, dallage, carrelage, pavés…) n’est pas exempt d’inconvénients. Avec une finition trop lisse ou polie, on s’expose au risque de glisser quand le revêtement est humide. Optez pour un fini bouchardé, brossé, flammé ou sablé qui abrase plus ou moins la surface et confère un relief antidérapant. Inconvénient : une pierre poreuse sera sujette aux taches, et les jointures aux mousses. Un nettoyage régulier au jet d’eau à haute pression s’envisagera alors.
Objectif esthétique
Tendance, les résines transparentes ou colorées, avec inclusions d’éléments variés, font leur effet. Mais quid de leur durée de vie ou de leur empreinte écologique ? Et leur pose, autant qu’un dallage ou un béton, demande l’expertise d’un professionnel. Côté coloris, pourquoi ne pas opter pour le vert ravissant et rafraîchissant d’un splendide gazon à l’anglaise ?
Et le coût ?
Le prix au m² (hors pose) peut varier du simple au… décuple ! Mais la qualité est souvent à l’avenant.