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Comment protéger son jardin des aléas climatiques ?

/29.11.2021
Une femme met du paillage dans sonpotager pour protéger les cultures

S’il y a un élément que l’on ne peut pas contrôler, c’est le temps. Pluie, gel, vent peuvent faire des ravages sur nos terrains. Il est possible de s’en prémunir pour protéger son jardin et son potager. Voici quelques conseils.

On a beau faire attention à ses plantations, prendre soin de son jardin… tous nos efforts peuvent être réduits à néant par les aléas climatiques. Un sol mal drainé… et c’est l’inondation directe ! Un potager ou des végétaux non protégés peuvent être anéantis par le vent ou la pluie. Quelques aménagements et des travaux pourraient vous permettre de préserver votre extérieur et de réduire les dommages causés par les intempéries.

Quel aménagement pour se prémunir des inondations ?

Il y a quelques solutions pour éviter de voir son terrain extérieur inondé en période de fortes pluies. Premier conseil : installez des drains dans votre jardin. Il s’agit d’un tuyau perforé enterré, entouré de pierres, d’un géotextile et recouvert de sable. Les drains évacuent l’eau et évitent que celle-ci ne stagne. Pour qu’ils soient efficaces, pensez à les incliner afin que l’eau puisse couler et se déverser ailleurs. Si votre terrain est en pente, réjouissez-vous, car l’eau sera absorbée au fur et à mesure de son parcours sur votre terrain ! Toutefois, rien ne vous empêche d’installer des murets et des restanques, ce qui cassera les écoulements d’eau et évitera la formation de sillons sur votre terrain.

Privilégiez des matériaux perméables pour les sols

La bétonisation augmente le risque d’inondation. En effet, le béton (notamment désactivé) est imperméable et empêche l’eau de passer. De ce fait, elle s’accumule et stagne. Aussi pour vos allées ou vos sorties de garage, vaut-il mieux opter pour du gravier ou des galets qui absorbent l’eau. Ces matériaux sont drainants. Il faut savoir que certains fabricants proposent aujourd’hui des bétons drainants. Doté d’une grande porosité, plus écologique et perméable, ce type de revêtement permet à l’eau de s’écouler dans le sol jusqu’à la nappe phréatique. Sa pose doit être réalisée par un professionnel.

Récupérez les eaux de pluie

En plus de réduire les montants de vos factures et de préserver les réserves naturelles, recueillir l’eau de pluie est un bon moyen pour lutter (un peu) contre les inondations. Grâce à une gouttière, l’eau de la toiture est stockée dans une cuve et ne vient pas s’écraser sur le sol. La gouttière sera raccordée à un récupérateur d’eau. La cuve aérienne est une autre solution pour récolter l’eau de pluie. D’autres cuves peuvent être enterrées pour plus de discrétion.

Quels végétaux pour se prémunir des inondations ?

Les haies protègent les terrains lors des épisodes d’importantes précipitations. En effet, elles agissent comme des pompes qui freinent l’eau et garantissent ensuite une meilleure infiltration dans le sol. Autre solution : se créer un jardin de pluie. Popularisé par les Anglais dans les années 80, le rain garden utilise les eaux de ruissellement pour constituer un point d’eau. Composé à partir d’une légère dépression et d’un mélange drainant, il peut absorber jusqu’à 30 % d’eau de plus qu’un jardin classique. Résultat : le rain garden permet de ralentir l’eau de pluie qui arrive moins rapidement dans les égouts ou réserves, et lutte ainsi contre les inondations. On y plante généralement des iris des marais, de la reine-des-prés, de la menthe aquatique, des fougères ou encore des roseaux.

Comment se protéger des vents violents ?

Le vent peut être un fléau pour votre extérieur. En plus d’assécher le sol, il peut saccager votre potager et vos plantes d’ornement. Pour réduire les risques de dégâts, installez des brise-vent. Ils restreindront la force et les effets du vent. Les haies végétales seront, par ailleurs, de précieuses alliées car elles protégeront vos autres plantations. Elles se placent autour du terrain (en prêtant une attention particulière au terrain voisin), aux abords de la piscine, de la terrasse ou des zones à protéger du vent. Contrairement à un obstacle dur, elles filtrent le vent et évitent la formation de tourbillons ou zone de turbulence. Le vent continue à souffler, mais il est freiné par les branches des haies. On considère qu’une haie d’un mètre protège votre jardin sur quinze mètres. Pour construire ce mur protecteur, n’hésitez pas à mélanger les espèces (caduques et persistantes) et à varier la taille des arbustes. Vous pouvez également y ajouter des arbres pour multiplier les écrans de protection contre le vent.

Quels végétaux résistent le mieux au vent ?

Certaines plantes s’adaptent aux zones particulièrement venteuses. Si votre terrain est situé dans ce type d’espace, mieux vaut choisir des essences et des espèces résistantes afin de leur octroyer une longue espérance de vie. Pour les arbres, n’hésitez pas à sélectionner des essences comme l’arbousier, le charme, le cyprès, le tamaris ou encore le noisetier. Quant aux arbustes, l’aubépine, le cornouiller, le laurier-rose sont des végétaux à feuilles caduques, résistant à toute épreuve ; et on les retrouve souvent en première ligne des haies végétales. Côté arbustes persistants, le buis, le genévrier, le houx ou encore l’if sont des choix opportuns. L’osmanthe ou le millepertuis sont également réputés pour résister aux vents forts et chauds, ainsi qu’à la sécheresse. En plus, ils sont très décoratifs.

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