Avec les confinements et la soudaine reprise économique ayant suivi, le secteur du bâtiment s’est retrouvé en grande difficulté : une hausse des prix des matériaux et des pénuries de matières premières comme le bois, mais aussi l’acier, l’aluminium, le PVC ou le béton.
Il convient de changer nos modes de vie, de consommation et de construction. Telle serait la leçon à tirer de la crise sanitaire qui a mis le monde sous cloche. Car les aléas économiques et climatiques peuvent mener à des pénuries de matériaux, comme c’est actuellement le cas dans le secteur du bâtiment. Pour pallier cette situation, il devient urgent de trouver des solutions.
Le bois composite, alternative au bois naturel
La filière bois est la plus impactée par la crise des matières premières… même s’il ne s’agit pas d’une pénurie à proprement parler. D’un côté, la demande des particuliers augmente ; de l’autre, des usines saturées, des scieries fermées, des essences protégées et des prix à l’importation qui grimpent. Aujourd’hui, la France utilise beaucoup de bois (80 % en provenance d’Allemagne, d’Autriche et de Scandinavie). Or, ces pays ont profité de la crise du Covid pour augmenter les tarifs. Pour éviter une pénurie, l’une des solutions est de faire appel à du bois composite… plutôt qu’à du bois provenant des forêts. C’est un matériau responsable. Il est composé à 95 % de matériaux recyclés, destinés aux décharges. Le bois composite est fabriqué à partir de plastique et de fibres naturelles. L’imitation est parfaite et c’est un matériau à la fois durable et écoresponsable.
Le chemin naturel®, alternative au béton
Le béton est touché par la pénurie de matériaux dans le secteur du BTP. Ce qui cause d’importants retards sur les chantiers, un allongement des délais de livraison et une flambée des tarifs. Pour remplacer le béton, Le chemin naturel® s’avère une alternative. Il s’agit d’un matériau conçu à partir d’éléments minéraux associés à un composé organique intitulé organo-minéral. Le chemin naturel® permet de choisir des granulats ou des pierres de la région, ce qui évite d’importer et de faire monter les prix et d’accroître les délais. Par ailleurs, c’est un produit respectueux de l’environnement car inoffensif pour la faune et la flore, et recyclable.
Miser sur le recyclage
Le postulat est pourtant simple ! Plus on recyclera, moins on aura besoin d’employer des matières premières. Cannettes, bouteilles d’eau, matériaux ferreux ou non-ferreux, équipements électroniques peuvent être recyclés pour donner des matériaux de qualité. D’ailleurs, la crise sanitaire a donné un petit coup d’accélérateur au recyclage industriel, notamment dans le plastique, matière menacée également par la pénurie. Actuellement, on recycle quelque 665 000 tonnes de polymères par an. Le gouvernement français espère doubler ce chiffre en 2022. À notre échelle, on peut également trier nos déchets et donner un coup de pouce au secteur du recyclage. Pour rappel : les cartons, les emballages en plastique, le métal, les bouchons, les capsules, les couvercles métalliques et les papiers vont dans la poubelle jaune ! En recyclant, on permet de faire des économies sur le plan énergétique et surtout sur les matières premières.