La retenue de terre a pour objectif d’éviter que la partie supérieure d’un terrain ne s’affaisse vers la partie inférieure. Elle empêche ainsi les glissements de terrain et les éboulements. Pour ce type de travaux, il est conseillé de prendre contact avec un professionnel.

Au niveau technique, la retenue de terre nécessite un savoir-faire. Enrochement, palissade, mur, gabion ou encore élément végétalisable… voici quelques conseils et précautions pour réaliser ces ouvrages qu’il est préférable de confier à un expert travaux My Living Bloom.

Enrochement de soutènement

L’enrochement désigne des travaux consistant à disposer des blocs de pierre de différentes dimensions de façon à retenir la terre en renforçant, par exemple, un mur de soutènement. L’enrochement de soutènement est le type d’enrochement le plus fréquemment utilisé par les particuliers ou les collectivités. Il s’agit en effet d’une solution de soutènement plus efficace et esthétique que le béton. Son principe est simple : il s’agit d’un empilement organisé de très gros blocs de roche pour soutenir un terrain. Cette technique est soumise à une réglementation stricte, expliquée sur le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune. Il est recommandé de faire appel aux entreprises certifiées pour les travaux d’enrochement, qui disposent d’engins adéquats (tractopelle, pelle équipée d’une pince…) et du savoir-faire pour tout projet. Le prix d’un enrochement de soutènement oscille généralement entre 150 et 200 €/m2… sans la pose mais en comptant les frais d’acheminement.

La qualité des pierres et leur transport d’une région à l’autre peuvent faire augmenter le devis. Le prix des rochers est compris entre 30 et 50 euros la tonne en fonction de la catégorie, du calibrage et de la quantité. La facture dépend également de la superficie du terrain, de son relief, de la surface de la partie à enrocher et de la pose d’un géotextile (entre 1 et 2 €/m2). L’aide d’un professionnel s’avère indispensable. Ce dernier va commencer par une étude du sol et de sa qualité. Il devra également prendre en compte les conditions météorologiques locales et déterminer avec précision la pression qui sera exercée sur le soutènement afin de bien choisir le matériel et la technique de pose. Autre point fondamental : les fondations du soutènement devront être suffisamment stables, solides et profondes pour éviter le gel et pour assurer la durabilité de l’édifice.

Le choix esthétique de la palissade

Les palissades qui ressemblent à des poteaux de sections assez fines, sont placées côte à côte verticalement avec une partie enterrée et scellée dans du béton afin qu’elles ne bougent plus. Elles permettent ainsi de retenir la terre. Elles offrent la possibilité de créer aussi bien des murets que des murs avec une hauteur importante. Elles peuvent être réalisées dans deux matières différentes : en béton brut ou avec une finition texturée et colorée. Vous trouverez une variante en forme de « L ». Les éléments reposent sur un soubassement en béton ; ils sont reliés entre eux et le poids de la terre reposant sur la partie basse du « L » finit de les stabiliser. En pierre naturelle, dans ce cas, la couleur dépendra du type de roche dont est issue la pierre.

Soutènement en bois pour les petits édifices

Comme la pierre, le bois est un élément naturel qui trouve aisément sa place dans l’aménagement du jardin. Concernant la retenue de terre, il faut penser à la fiabilité des techniques utilisées ainsi qu’à l’imperméabilité du bois vis-à-vis de la terre afin d’éviter son pourrissement. Une première technique consiste à enterrer des rondins de bois à la verticale. Ils seront scellés dans du béton pour un maintien optimal de la terre. Le style arrondi des rondins conférera un certain cachet à l’ouvrage. Si vous optez pour une façade en bois plate, avec des planches disposées à l’horizontale, il est possible de les faire fixer à des poutres verticales scellées dans le sol. Les poutres pourront être en bois ou en métal. Ce dernier choix est plus simple à mettre en place, mais la façade supportera toutefois moins de pression et conviendra donc mieux à de petits édifices.

La technique des gabions… très tendance

Les gabions sont des grands casiers de fer tressé, remplis de petits rochers, de galets ou de pierres plates. L’utilisation des gabions s’est largement développée ces dernières années. Très pratiques, les gabions permettent de construire (facilement et rapidement) des blocs de pierre. Ils offrent tous les avantages de la pierre : le poids permet de résister à des charges relativement importantes. Par ailleurs, ils offrent un large choix de couleurs et de formes. En termes d’installation d’une retenue de terre, tout dépend de la hauteur de l’édifice et de la quantité de terre à soutenir. Dans le cadre d’un muret, les cages peuvent être placées directement sur un sol stable. Mais pour la mise en place d’un grand mur, un soubassement en béton peut être nécessaire. En général, ce sont les fournisseurs de gabions qui vous indiqueront le meilleur choix à effectuer pour votre projet.

Éléments végétalisables, surannés mais efficaces

Même s’ils sont passés de mode après avoir été beaucoup utilisés ces dernières décennies, les éléments végétalisables faits en béton et superposables ont démontré leur efficacité. Ces murs sont constitués de petits blocs contenant de la terre afin d’y faire pousser des plantes ou des fleurs. Ces jardinières en béton creux contribuent ainsi à confectionner un environnement minéral décoratif, apprécié généralement pour le long mur servant à retenir la terre. Assemblés par emboîtement, les blocs végétalisables forment des murs qui résistent à la compression, aux aléas climatiques et au vieillissement. Il faut toutefois prendre garde à sélectionner les végétaux. Les plantes ou les fleurs doivent se satisfaire d’un petit volume de terre et supporter la sécheresse. En effet, en plein soleil, les blocs de béton ont tendance à vite chauffer… ce qui sèche la terre.

Pour tous vos projets, prenez conseils auprès de My Living Bloom