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jardin

Fabriquer son engrais avec des produits naturels

/06.05.2022
Un engrais naturel fait maison mis dans un pulvérisateur

Parce que l’eau et la lumière ne suffisent pas à leur développement, nos plantes ont besoin de matière organique qu’elles trouvent dans le sol. Mais on peut aussi leur donner un coup de pouce (vert) avec des suppléments naturels faits maison !

Ce qui apparaît comme un problème peut se transformer en solution si l’on consent à changer son point de vue. Prenons l’exemple des déchets organiques résultant de notre activité quotidienne, qui encombrent nos boîtes à ordures et dont l’enlèvement nous est de plus en plus facturé au poids. Il existe une manière drastique de s’en débarrasser en les valorisant : les transformer en un engrais naturel qui retournera à la terre (et donc, dans nos plantations) sans passer par la case déchèterie. Plusieurs méthodes s’offrent à vous.

Fabriquer son engrais : si vous avez de l’espace au jardin

Aménagez une parcelle de compost à l’air libre dans votre espace vert, où vous pourrez déposer en brassant régulièrement vos divers débris végétaux (tontes de pelouse, feuilles mortes, etc.) mais aussi déchets ménagers alimentaires (épluchures, coquilles d’œuf, marc de café et de thé, fruits et légumes passés, etc.), à l’exception de la viande qui attire les nuisibles. Un bac à compost fermé est également possible, le fonctionnement est le même : on récupère au bout de plusieurs mois du compost mûr que l’on mélange à la terre pour l’amender.

Fabriquer son engrais : dans un coin de sa terrasse

Si vous n’avez pas un espace à dédier dans le jardin, la formule du bac se transpose avec le lombricomposteur… composé de plusieurs tiroirs, dont l’un chargé de lombrics qui se régalent de tous les déchets précédemment cités. En échange, ils donnent du compost à mélanger au terreau, ainsi qu’un liquide pudiquement intitulé « thé de lombric » – un fertilisant universel qu’il faut diluer dix fois dans l’eau. Vous pouvez également choisir la technique japonaise du Bokashi, un seau fermé où la matière organique fermente avant d’être enfouie sous terre pour finir de mûrir en compost.

Fabriquer son engrais : les spécifiques

Certaines plantes peuvent manifester des carences en oligoéléments ou minéraux et donc nécessiter une supplémentation spécifique. Ainsi, pour les tomates – exigeantes en calcium en début de croissance – on recommande d’incorporer des coquilles d’œuf pilées dans la terre. Pour enrichir en azote et en phosphore, le marc de café ou de thé s’avère précieux – on note au passage que le marc déposé en surface sur les végétaux en pot empêche les sciaridés et autres parasites de venir pondre. Pour un « shoot » d’azote, si l’urine diluée reste la plus immédiatement accessible, on peut également fabriquer du purin d’ortie… à condition d’avoir trois semaines devant soi pour le laisser fermenter. Enfin, concentré de nutriments, la cendre de bois tamisée abrite dans l’ordre du calcium, du potassium, de la silice, du magnésium et du phosphore. Beaucoup de briques utiles pour rebâtir du vivant végétal !

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