Même domestique, un animal a besoin de sortir pour explorer son domaine et marquer son territoire. Mais comment faire pour le dissuader de pousser trop loin ses aventures, et lui éviter de se mettre en danger ?
Chiens, chats ou NAC (nouveaux animaux de compagnie, comme le lapin ou le furet) adorent s’ébattre à l’extérieur : c’est dans leur nature ! Le risque subsiste toujours qu’ils décident par curiosité d’outrepasser les limites de votre terrain, trop abstraites pour eux. Si leur odorat leur garantit en théorie de retrouver leur chemin, d’autres dangers les guettent pour lesquels le tatouage s’avère hélas inopérant : trafic routier, chutes, vol… Autant s’en prémunir en choisissant une clôture à l’épreuve de leurs pattes, dents et tentatives d’évasion…
Petite surface : à l’ancienne
Pour éviter les fugues mais aussi les intrusions d’animaux errants, la méthode traditionnelle consiste à ériger une clôture grillagée à la fois haute (ne permettant donc pas l’escalade) et profonde (au moins 50 cm sous terre pour dissuader de creuser). Efficace, elle s’avère cependant laborieuse, onéreuse et peu esthétique sur les grandes parcelles.
Grande surface : recours à l’électrique
Les défenseurs des animaux tressaillent souvent à l’idée de recourir à des solutions impliquant l’usage de l’électricité. Rassurez-vous : il s’agit ici de délivrer une impulsion brève et modulable, sans danger, suffisamment dissuasive pour indiquer à votre compagnon qu’il franchit un périmètre interdit – lequel est délimité par une clôture à fil ou à ruban électrifié (de 12 à 20 mm de diamètre, plus visible). Le système fonctionne sur secteur, batterie, voire sur panneau solaire, mais nécessite de planter des piquets tous les mètres.
Si vous trouvez l’installation trop voyante et contraignante, vous pouvez rendre la clôture quasi virtuelle en équipant le chien baladeur d’un collier anti-fugue doté d’un émetteur : lorsqu’il passe à proximité des frontières que vous lui avez assignées (et où des relais sont enterrés), un bip retentit, suivi d’une brève impulsion si Médor ne rebrousse pas chemin… Aussi vite que l’éclair !