Hautement sollicitée au quotidien – et cependant souvent moins chouchoutée qu’un accès principal -, l’allée de garage ne doit pas être négligée pour autant. Raison de plus de choisir avec soin son type de revêtement.
Elle doit tolérer le passage répétitif d’un ou plusieurs véhicules dépassant la tonne sans manifester le moindre affaissement, permettre l’écoulement des eaux pluviales, résister aux érosions, à la gélifraction ; et ne nécessiter, enfin, que peu d’entretien… On exige beaucoup de qualités d’une allée de garage. Mais de quoi doit-elle être faite ? Il y a plusieurs possibilités…
Aspect uniforme d’une allée de garage
Indémodables, le béton et le bitume (enrobé ou non) sont souvent plébiscités : souvent coulés ou posés dès la construction, leur durabilité ainsi que leur facilité d’entretien ne sont plus à démontrer. En particulier, lorsqu’il s’agit de lessiver les résidus graisseux, fréquents dans les garages. Point noir : une esthétique brute et peu d’originalité possible.
Les incessants progrès techniques ont donné naissance à des revêtements nouvelle génération, aux propriétés diverses. Le Baltazar notamment, obtenu par cristallisation stabilisée d’un minéral, de sel et d’eau, se revendique écologique. De couleur jaune orangé, il se nettoie au jet d’eau et présente l’avantage de se réparer sans laisser de raccord visible, à la différence du goudron.
Aspect granuleux d’une allée de garage
Plutôt destiné aux zones humides ou sujettes à infiltration, l’Hydro Way est un revêtement de sol composé de granulats de formes, couleurs et tailles au choix (bon point esthétique), drainant les eaux dans le sol. Sa pose – comme pour les précédents – nécessite l’intervention de professionnels.
D’apparence plus classique, les dalles de Nidagravel stabilisent les cailloux dans des plaques alvéolaires modulables. Ce sont un peu les héritières des graviers d’antan, les inconvénients en moins : aucun risque de voir son allée se transformer en fondrière !
Aspect dallé d’une allée de garage
Qu’il s’agisse de dalles ou de pavés autobloquants, le problème récurrent réside non pas dans la surface mais dans les jointures colonisées par les mousses. Ajoutez les fortes contraintes de poids s’exerçant sur les zones de passage des roues, garantissant à terme un aspect gondolé. Peu conseillé, donc.